LE ROMAN :

Dans la France de l’Occupation, Arlette Gravier, employée aux Trois Quartiers, Arnaud Larribe, métreur, Damien Rubot, ouvrier chez Citroën au quai de Javel, affrontent dans un premier temps la débâcle, l’effondrement de la France et de ses institutions au cours de la terrible année 1940.Ils tentent ensuite de réagir, en fonction de leurs engagements passés pour Arlette Gravier et Damien Rubot, tous deux militants syndicalistes et politiques lors du Front Populaire .Pour Arnaud Larribe, la décision sera le fruit d’un choix moral : celui du refus de l’asservissement de son pays, de l’abandon des valeurs républicaines par le régime de Vichy , après avoir soutenu au départ le Maréchal Pétain.

Le titre « Clair-obscur », établit un parallèle entre le sens de ce mot, désignant un mode de distribution entre les lumières et les ombres, se référant aussi aux notions d’incertitude et d’ambiguïté, et la période des années 1940-1945 : époque d’obscurité et de désespoir dans les premiers temps, annonciatrice d’espoirs ténus et fragiles ensuite, porteuse d’une incertaine clarté.

Je joins au présent message une vidéo de présentation de mon roman .

EXTRAITS :

« C’était enfin un visage, une silhouette qui commençait à être connue des Français. Damien Rubot crut remarquer que durant le défilé sur cette artère, le général de Gaulle se tenait en avant de la première rangée de manifestants composée de ses ministres, et collaborateurs immédiats. Était-ce pour des raisons de protocole ? C’était peu probable, car le fonctionnement régulier des institutions de la République était loin d’être rétabli. Pour marquer sa prééminence, ou pour illustre les retrouvailles avec la France, qu’il allait, peut-être, incarner ? Pour signifier que celle-ci ne l’avait jamais vraiment quitté ? »

UN PETIT QUESTIONNAIRE POUR FIXER LES IDEES SUR MON ROMAN

Pouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?

C’est un roman qui décrit les réactions d’individus pris dans le drame de 1940 :l’effondrement du pays, l'occupation par une arme étrangère, la disparition des institutions républicaines .Ils répondent avec le concours de leur conscience.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?

L’expression « Clair-obscur » désigne une distribution indécise des lumières et des ombres, une ambiguïté, une incertitude .C’est le cas de la France de l’Occupation, qui passe très progressivement de l’obscurité persistante à une clarté incertaine.

A quel type de lecteur est destiné votre ouvrage ?

A tous les publics, à ceux qui s’intéressent à cette période de notre histoire décisive pour la structure des repères intellectuels, même de nos jours...

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour écrire ce livre ?

Des livres d’historiens confirmés ayant écrit sur cette période : Denis Peschanski, Jean-Pierre Azéma, Pierre Laborie, entre autres ….Aussi des films : Les Guichets du Louvre, Paris brûle-t-il ? Monsieur Klein.

Pensez-vous que la personnalité de l'auteur transparaît dans son style d'écriture ?

J’espère qu’elle transparaît ; je suis de plus en plus persuadé que les comportements des êtres humains doivent être mus non par une soumission systématique à une idéologie, mais par le libre examen, la conscience critique.

Quels sont vos projets d'écriture ?

Une suite à cette paire de romans historiques déjà écrits : la France de l’après-guerre, dont les blessures morales et matérielles se cicatrisent difficilement, la guerre d’Algérie, cause de fractures et de drames terribles, en arrière-fond.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?

Du plaisir à la lecture, de la joie, et de la lucidité !